Les progestatifs injectables
Cette méthode de contraception consiste à injecter chez la femme une hormone qui va intervenir sur son cycle menstruel de la même manière que la pilule combinée. À ce jour, son haut degré d’efficacité (moins de 1% d’échec en moyenne) en fait un contraceptif tout à fait recommandable.
Fonctionnements des progestatifs injectables
Les progestatifs injectables se composent d’une hormone de synthèse, la médroxyprogestérone. Celle-ci est injectée régulièrement par piqûre intramusculaire, par un médecin, une infirmière ou une sage-femme.
Son action porte sur le cycle menstruel de la femme en bloquant l’ovulation, c’est-à-dire que l’ovule ne quitte pas l’ovaire, faute de maturation. De plus, l’injection produit aussi un épaississement de la glaire cervicale, ce qui empêche le passage des spermatozoïdes. Enfin, en atrophiant les parois de l’utérus (l’endomètre), le progestatif injectable empêche une éventuelle nidation d’embryon.
Utilisations des progestatifs injectables
L’injection du progestatif de synthèse doit s’effectuer à intervalles réguliers. En général il faut procéder à la piqûre tous les trois mois. Durant ces 120 jours, la femme est protégée de manière constante, la contraception étant en action. Néanmoins, pour être sûr de l’effet de l’injection, il est recommandé d’attendre au moins 24 heures après celle-ci avant d’avoir un rapport sexuel.
Il est possible, comme avec la pilule contraceptive, que la femme constate des saignements fréquents en dehors des règles, ou pas de règles du tout. D’autres effets secondaires tels que la prise de poids, nausées ou maux de tête peuvent parfois surgir. Ces malaises doivent être signalés au personnel de santé qui administre les progestatifs injectables.
Obtentions des progestatifs injectables
Les progestatifs injectables sont délivrés sur ordonnance en pharmacie. Son achat est remboursé à 65% par la Sécurité sociale.
Efficace comme contraceptif, le progestatif injectable ne protège pas contre les infections sexuellement transmissibles (IST) ou le VIH/SIDA.