L’implant contraceptif

L’implant contraceptif

L’implant est une méthode de contraception qui consiste à introduire sous la peau un bâtonnet minuscule de 4 cm de long sur 2 mm de diamètre, lequel va diffuser dans le corps une hormone, l’étonogestrel.

Fonctionnement de l’implant contraceptif

Inséré sous la peau au niveau du bras (face interne), l’implant diffuse une hormone contraceptive qui agit à un triple niveau : l’étonogestrel bloque l’ovulation en empêchant la maturation de l’ovule, il épaissit la glaire cervicale, ce qui empêche l’accès des spermatozoïdes, et enfin, il réduit le volume de l’endomètre, ce qui ne permet pas la nidation d’un éventuel embryon.

Pose et retrait de l’implant contraceptif

La pose de l’implant est réalisée par un médecin ou une sage-femme, sous anesthésie locale. Il est inséré à quelques centimètres au-dessus du coude, sur la partie interne du bras. Si la femme est droitière, l’implant sera placé sur le bras gauche, et vice versa. L’opération dure quelques minutes, l’implant se trouvant dans un applicateur stérile à usage unique. Il est actif au bout de 24 heures, et cela, pour une durée de 3 ans.
Trois mois après la pose, un contrôle est recommandé pour s’assurer de l’absence d’effets secondaires, et vérifier également la peau à l’endroit de l’implantation.
Le retrait de l’implant s’effectue également sous anesthésie locale, par un médecin ou une sage-femme. Il s’agit de faire une légère incision de la peau.

Obtention de l’implant contraceptif

L’implant contraceptif est délivré en pharmacie sur ordonnance. Son achat est remboursé à 65%. Les mineures peuvent l’obtenir gratuitement en pharmacie, et sans condition d’âge dans les Centres de planification et d’éducation familiale (CPFE). Les femmes ne bénéficiant pas de couverture sociale peuvent également s’en procurer gratuitement dans les CPFE.

Il convient de noter que l’implant contraceptif ne protège pas contre les IST infections sexuellement transmissibles.

Les alternatives à l’implant contraceptif

Pour trouver la solution contraceptive qui convient parfaitement à son cas, il est parfois utile de se rapprocher d’un médecin ou une sage-femme et de poser la question « comment bien choisir sa contraception ? ». Par ailleurs, avant de porter votre choix sur une option spécifique, il est important de connaître toutes les alternatives. Parmi ces dernières, il y a le préservatif. Celui-ci permet d’éviter les grossesses non désirées et tout en vous protégeant contre les infections sexuellement transmissibles.

Il y a également ce que l‘on appelle pilule contraceptive. Théoriquement, elle est fiable à 99,7 %. Dans la pratique, son taux de fiabilité est de 91 % à cause d’une éventuelle interaction avec d’autres médicaments ou encore des oublis. En général, vous devez prendre la pilule quotidiennement. Vous pouvez aussi opter pour la pilule du lendemain. C’est une méthode de contraception d’urgence qu’il faut prendre au moins dans les 5 jours suivants le rapport sexuel. Son utilisation doit être exceptionnelle.

Le patch, quant à lui, prend la forme d’un timbre que vous devez placer sur la peau. Ce dispositif va délivrer des hormones qui permettent de stopper l’ovulation. Il est à renouveler toutes les semaines, au cours des 3 premières semaines. La dernière semaine, soit au moment des règles, il faut suspendre provisoirement son usage.

Il s’agit uniquement d’une liste non-exhaustive puisque d’autres moyens de contraception existent, à l’instar de l’anneau vaginal, des spermicides…