L’anneau vaginal
Cette méthode contraceptive consiste à placer soi-même dans le vagin, un anneau qui contient des hormones (oestroprogestatif et progestatif). Souvent choisi en second recours lorsque d’autres contraceptifs ne conviennent pas, son opportunité est à envisager avec le professionnel de santé consulté.
Fonctionnement de l’anneau vaginal
D’un diamètre de 6 cm, l’anneau vaginal diffuse pendant 3 semaines une combinaison d’hormones qui agissent sur le cycle menstruel de la femme. En effet, à l’instar de la pilule contraceptive combinée, les hormones bloquent l’ovulation en empêchant la maturation de l’ovule.
De plus, elles épaississent la glaire cervicale et limitent ainsi le passage des spermatozoïdes. Enfin, elles réduisent l’endomètre, de manière à empêcher la nidation d’un éventuel embryon.
Pose et retrait de l’anneau vaginal
La pose de l’anneau vaginal est à faire soi-même, en l’enfonçant profondément dans le vagin, comme pour un tampon. Normalement, il tient tout seul, et ne devrait provoquer aucune gêne, y compris lors de rapports sexuels. Une fois bien installé, l’anneau vaginal est placé pour 3 semaines.
À la fin de la 3e semaine, il faut le retirer. La femme reste protégée pendant la 4e semaine, même sans anneau. Passé ce délai, il convient de placer un nouvel anneau.
Obtention de l’anneau vaginal
L’anneau vaginal est délivré en pharmacie sur ordonnance d’un médecin ou d’une sage-femme. Son achat n’est pas remboursé par la Sécurité sociale.
L’anneau vaginal présente l’avantage d’être toujours porté sur soi, en comparaison avec la pilule que l’on risque assez souvent d’oublier. Noter que pour celles qui le tolèrent bien, l’anneau est efficace à 99% comme contraceptif.
Pouvant avoir des effets secondaires semblables à ceux de la pilule combinée (nausées, douleurs aux seins, saignements…), l’anneau ne convient pas aux femmes qui n’utilisent pas la pilule.
Noter que l’anneau vaginal ne protège pas contre les IST-infections sexuellement transmissibles.