La pilule reste le premier moyen de contraception féminin, même si les pilules de 3^e et 4^e génération entrainent certains risques. Il existe différents types et générations de pilules contraceptives, voici donc un petit rappel.

La pilule progestative

La pilule progestative micro-dosée contient uniquement une hormone progestative de synthèse. Son mode de processus est le suivant : dans un premier temps la glaire cervicale du col de l’utérus va devenir imperméable au spermatozoïdes, puis l’endomètre va voir son épaisseur se réduire empêchant la nidation, et finalement elle bloque aussi l’ovulation, même si ce n’est pas toujours le cas.

Si ce genre de pilule a moins d’effets secondaires, elle doit par contre être prise tous les jours à heure de l’année à heure fixe, sans interruption. Si elle contient du lévonorgestrel, le retard de prise de la pilule ne doit pas dépasser 3h. Si elle contient du désogestrel, le retard peut atteindre jusqu’à 12h.

La pilule combinée

La pilule combinée est constituée d’un progestatif et d’un œstrogène. Elle bloque l’ovulation et le cycle menstruel. De même, elle rend la glaire cervicale imperméable et rend impropre à la nidation la muqueuse utérine.

Au niveau de son utilisation, il faut prendre une pilule combinée chaque jour pendant 21 jours, puis arrêter la prise pendant 7 jours provoquant des saignements similaires aux règles, et ainsi de suite.

C’est pour la pilule combinée que l’on parle de générations. Actuellement, il existe 4 générations de pilules combinées. Chaque génération est en réalité liée à une évolution au niveau de la conception et de la quantité des hormones présentes dans la pilule. Chaque génération est également censée apporter des améliorations par rapport à la précédente en réduisant notamment certains effets secondaires. Cependant, les pilules de 3^e et 4^e générations s’avèrent finalement plus risquées que celles de la 2^e génération.

Le mieux est de se renseigner auprès d’un spécialiste pour savoir quels type et génération de pilule choisir.