Choisir la bonne méthode de contraception : le guide

On peut se perdre facilement avec les différentes méthodes de contraception. Entre les pilules, les préservatifs ou les implants, lequel est le meilleur ? La réponse est simple : chacun d’entre eux a ses avantages et ils ne se choisissent pas de la même manière. En effet, à chaque âge correspond une stratégie bien définie pour que la bonne méthode puisse être à la fois efficace, sécurisée et pratique.

Ainsi, une jeune fille n’aura pas les mêmes besoins en contraception qu’une femme issue d’un couple marié. La méthode miracle n’existe pas et les risques sont bien réels : une grossesse non désirée et les maladies sexuellement transmissibles ou MST.

L’adolescence : la pilule contraceptive et le préservatif

L’adolescence est l’âge où tout commence et malheureusement c’est aussi le moment où l’on commet le plus d’imprudence. Rien qu’en France, on reconnaît plus de 10000 grossesses non désirées chaque année. 60 % d’entre elles donnent lieu à des avortements. Les adolescents sont plus enclins à contracter les différents types de MST, dont le sida, car ils négligent parfois de prendre les bonnes précautions. C’est pourquoi il est conseillé pour un adolescent d’opter à la fois pour le préservatif et la pilule.

Chez les jeunes filles, la contraception orale reste le meilleur moyen d’éviter toute grossesse non désirée. Étant très fertile à cet âge, cette méthode permet d’éviter toute complication, contrairement aux solutions contraceptives locales (spermicide, diaphragme, etc.) qui sont à la fois moins efficaces, mais aussi moins pratiques. À noter qu’une adolescente peut sans problème prendre la pilule même avant de se lancer dans les premiers rapports sexuels. Cependant, pour un maximum de résultat, le préservatif reste de mise.

En cas de rapport non protégé et d’oubli de la pilule, il existe une solution de rattrapage très efficace : la pilule du lendemain. Cette dernière doit être consommée dans les 72 heures qui suivent l’acte. Il est déconseillé aux jeunes de faire l’achat d’une pilule sans ordonnance.

Les méthodes de contraception pour une jeune femme

Le préservatif demeure le meilleur moyen d’être protégée pour une jeune femme ayant des rapports sexuels occasionnels. En effet, cette méthode écarte tout risque de MST. De nos jours, il existe également des préservatifs féminins dont le Ministère de la Santé plébiscite l’efficacité. À noter que les spermicides ne protègent guère contre les infections, par contre ils sont meilleurs contraceptifs que les diaphragmes. Les contraintes liées à leur utilisation rebutent parfois, alors mieux vaut prendre la pilule.
Avec une relation stable, les rapports sexuels deviennent plus fréquents et beaucoup de couples abandonnent les préservatifs au profit de méthodes de contraception plus confortables, ce qui est tout à fait naturel. Il existe de nombreuses méthodes intéressantes à adopter pour éviter toute surprise : la prise de la pilule bien dosée, le stérilet, l’implant, l’anneau contraception… C’est à chacun sa préférence.

Contraception après grossesse

L’ovulation reprend souvent avant le retour de couche. Sans précaution, cela peut entraîner deux grossesses très rapprochées, ce qui est loin d’être idéal. Pour éviter cette position parfois non souhaitée, mieux vaut envisager et adopter la contraception avant la reprise de toute activité sexuelle.
Deux types solutions s’offrent à la nouvelle maman : les méthodes de contraceptions orales ou locales. Les médecins indiqueront sûrement que rien ne vaut l’efficacité d’une micropilule progestative dans ce cas. Pour celles qui ont un diabète ou autre antécédent médical (cancer du sein dans la famille, phlébite, etc.), il est conseillé de se tourner vers les pilules œstro-progestative.

Contraception vers la ménopause

Après avoir atteint le nombre d’enfants désirés, le couple doit aussi choisir une méthode de contraception efficace pour ne plus en avoir après. Le stérilet représente un des meilleurs moyens de contraception à ce stade. En effet, il n’y a aucun risque d’oubli et certains modèles à la progestérone semblent être très efficaces. Les implants et les anneaux contraceptifs commencent également à faire de nombreuses adeptes.

Avec l’âge, la pilule devient de plus en plus contre-indiquée. Exemple pratique, aucun médecin ne prescrira la pilule à une femme ayant plus de 40 ans et qui fume. Mieux vaut se tourner les méthodes de contraception locales éprouvées, à l’instar du stérilet. Peu de gens se tournent vers les solutions plus radicales comme la vasectomie ou la ligature des trompes en France, à cause du fait qu’ils nécessitent une intervention chirurgicale.

Les personnes ayant de multiples partenaires sexuelles ont le plus de chance de contracter des MST. L’usage de préservatif leur est donc conseillé, et ce, à chaque relation sexuelle.